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Réduction du temps de travail

Cette réduction est inévitable à long terme, car la productivité augmente inévitablement. Soit diminuer volontairement la productivité pour maintenir la même quantité de travail et assurer un emploi à tous (impossible dans un système concurrentiel car chaque entreprise cherchera à augmenter sa productivité) et en plus frein à la progression de l'humanité, soit créer de nouveaux besoins parmi les clients (probablement pas indéfiniment réalisable, mais ?) soit réduire massivement les temps de travail directement en rapport avec les besoins de production (c'est ce qui se fait depuis deux siècles en Europe et aux États-Unis, où on est loin des horaires du siècle dernier). Ceci -> aussi de développer les loisirs (sinon, ennui -> délinquance).

Si réduction il y a elle doit être massive, pour obliger la création de nouveaux emplois, et pas uniquement baisser d'une heure (ce qui ne change rien car on peut fournir un léger effort de productivité).

Problème des salaires : les salaires devront naturellement être momentanément baissés. Ceci causera durant la transition une perte de pouvoir d'achat, mais dans le mouvement à long terme envisagé ici, la hausse de productivité qui cause la baisse du temps de travail nécessaire permettra d'augmenter la qualité de vie, donc le pouvoir d'achat (même si le revenu nominal baisse).

Nécessité d'unions politiques accompagnant les unions économiques

Sinon : si pas les mêmes lois dans les différents pays, la concurrence est déloyale et le moteur du capitalisme ne peut plus fonctionner, donnant non pas l'avantage aux meilleurs mais à ceux qui subissent les lois les plus favorisantes pour eux (cf. paradis fiscaux, etc).

D'autre part, élément fondamental des institutions = partage des pouvoirs et responsabilité d'une institution devant une autre. Or entreprises = responsabilité devant personne.

Enfin, la "perte de souveraineté" n'est pas a priori un mal.

Nécessité d'appliquer à l'économie mondiale les mêmes comprotements qui ont été appliqués lors de la construction des économies nationales (cf. interdiction des corporations [=lobbies] en France, volonté de centralisation un peu partout). Les théories en économie fermée peuvent s'appliquer à une économie mondialisée, tandis que les théories en économie ouverte rendent compte de la transition (agents [pays] indépendants en interaction : libéralisme, stratégies non coopératives).

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