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Nécessité neurophysiologique du concept

Sans les concepts : si le mot est la chose, qu'est-ce qu'un jugement ? (relations entre mots : mode de représentation =concept ou bien = liaison synaptique entre les composants ).

Représentation normale d'une relation : liaisons synaptiques entre les reliés (ou probablement leurs mots). Représentation conceptuelle : 1 seul neurone ou un groupe de neurones indépendants (mais -> nouveau mot. Pour garder le concept, il faut donc garder deux entités (groupes de neurones) distinctes : une pour le mot dans l'aire du langage et une pour la représentation du concept).

Séparation entre l'aire des concepts et l'aire des mots. Les relations simples sont trop courantes pour donner lieu à des concepts (le mot très fréquemment employé domine) [ -> origine de la volonté de complexification =plaisir pris par la sensation de concept ? ]. L'association d'un concept et d'un mot donne la priorité au mot (facilité, seul moyen de communication etc.), alors que le concept est difficilement utilisable (extériorisable ) -> disparition très fréquente de l'impression de concept. Apprentissage d'une langue étrangère : souvent quand pas de traduction littérale, le concept l'emporte sur le mot étranger mais quand la langue devient familière : le mot l'emporte.

Concept=représentation d'une relation -> par essence il est possible de réfléchir conceptuellement sur les concepts (relations entre relations , cf. philosophie de la complexité).

Danger des relations : relations vides, sans objets (théories non cohérentes, non consistantes[le terme des logiciens est approprié car il rend bien l'idée d'absence d'objet]), qui procurent une impression de concept. Ex:implication dont la prémisse est fausse : cependant cette implication est comprise et peut devenir concept (danger car il peut donner un accord avec la conclusion ; cependant il peut aussi resservir avec une prémisse vraie).

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