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Phénoménalisme

La définition d'un objet par l'ensemble de ses aspects extérieurs (cf. introduction à L'Etre et le Néant). vient du fait que les deux structures (essence et ensemble des manifestations) sont homomorphes et que les différentes essences possibles pour un ensemble d'effets donnés ( le noyau de l'homomorphisme) ne sont pas distinguables puisque même effets (en particulier, mêmes effets sur les sens) donc une théorie les faisant intervenir serait infalsifiable (non testable par expérience). Donc -> isomorphisme, donc équivalence des théories.

L'ancienne théorie (les essences cachées) supposait que les essences seraient accessibles un jour, après un travail, donc en fait elles sont incluses dans les effets. De même la supposition que ces effets entraînent sur la nature de la cause sont aussi des effets (sur l'esprit humain) -> l'essence est incluse dans les effets. ( -> le phénoménalisme prend des définitions redondantes : la cause et les effets qui en découlent)

En mathématiques, les définitions par effets (ensemble de relations d'un objet avec les autres) sont souvent belles, la beauté résultant de l'induction chez le lectuer de l'essence de la cause (qui fait souvent ensuite l'objet d'un théorème). Beauté car découverte des concepts à la fois des objets et des relations.

Le fait que quelque chose ne puisse pas être (parfaitement) connu n'implique pas son inexistence, puisse son existence même (même non déterminée) peut avoir des conséquences (cf. nombres aléatoires en mathématiques, dont aucun ne peut êter connu mais qui, si on les supprimait, changeraient toute l'analyse).

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