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Représentations mentales

Conscience : capacité à ressentir du bonheur ou du malheur=capacité de ressentir à l'avance une sensation semblable pour toutes les causes produisant habituellement des effets favorisant (la reproduction de) l'individu (resp. la défavorisant). Ex : plaisir sexuel. Théorie valable à l'origine, les changement d'environnement pouvant donner du plaisir alors que l'effet est néfaste (cf. viols) car restes de l'évolution. (probablement sélectionné par l'évolution car capacité de prévision).

Représentations mentales : une sensation =l'activation d'un groupe de neurones (ou d'un seul neurone, ce n'est pas encore tranché). Au départ, pas de sensations cohérentes (ainsi, probablement sensations décousues entre l'évolution grave/aigu). Mais l'expérience force ces sensations à prendre de la cohérence ( -> impression de continuité dans le passage du grave à l'aigu) car des causes voisines (par ex. sonorités perturbées aléatoirement par effet Doppler) doivent produire des effets identiques -> apprentissage forcé (par sélection naturelle mais aussi au cours de l'élaboration des synapses durant la vie d'un seul individu ; probablement, plus espèce évoluée, plus importance de l'apprentissage sur l'instinct : un seul instrument à la base, le cerveau, sert à tout, alors que toute fonction animale doit comporter un organe spécifique ; il en est de même des fonctions biologiques internes de l'homme non destinées à extériorisation, qui étaient déjà présentes lors de l'émergence de l'homme et qui n'avaient donc aucune raison d'être supprimées ; cf. vulnérabilité des humains non éduqués, inférieurs aux animaux ; substitution des organes animaux [présents dans d'autres lignées que celle conduisant à l'homme : cornes, griffes, etc.] par action brachiale planifiée par le cerveau, produisant un outil ; donc, nécessité cependant des moyens fondamentaux d'action sur l'extérieur, à savoir des muscles assez précis pour façonner les outils). De plus, rien ne prouve par ex. qu'autrui perçoit les couleurs de la même manière que moi, au sens où, par exemple, un objet rouge produit une certaine sensation indéfinissable autrement que par le mot de "rouge" ou par désignation d'un objet rouge, et donc que cet objet peut ne pas être perçu semblablement (même si cela ne peut être défini, tout le monde me comprend) : si quelqu'un qui voyait le rouge comme je vois le vert et réciproquement, je n'aurais aucun moyen de m'en apercevoir ; la seule différence résiderait peut-être dans les sensations esthétiques : peut-être placerait-il son rouge parmi les couleurs froides, ou penserait-il que la couleur des arbres n'est pas belle, ceci sauf si l'esthétique n'est pas universelle, ce qui est probable. (arbitraire des sensations -> impossibilité de connaître objectivement la nature des choses, mais seulement relations [et même la structure de ces relations, ou en fait la structure de cette structure etc, le cerveau étant alors un modèle de la réalité]. Cependant, pas absolu mais universel par la nécessité de l'usage [cf. caractère expérimental de la philosophie) : le meilleur trouvé pour décrire le monde).

-> Toute activation d'un groupe de neurones peut produire une "sensation" interne, par ex. un concept "senti" mais non clairement défini par le langage, qui peut être à l'origine de la beauté intellectuelle. Le raisonnement sur ces représentations abstraites se fait par le même mécanisme que celui de l'harmonisation des sensations par la nécessité de cohérence qui impose un apprentissage.

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